La foret aux portes de l'Amazonie

La forêt aux portes de l'Amazonie

Il est 6h00, le réveil nous tire du lit.  Nous avalons quelques pancakes et filons au sous-sol de l'immeuble pour monter dans le gros pick-up. David est au volant et fait défiler les kms assisté par sa super copilote DJ Josselyna. L'humeur et l'humour sont au beau fixe. C'est sous un ciel chargé de nuages que nous prenons la route dans les montagnes à l'ouest de Quito pour nous rendre aux portes de l'Amazonie. 

Des grosses pierres et tas de boue se sont écroulés à plusieurs endroits sur la route et les cours d'eau débordent sur la chaussée. Après avoir bien roulé en écoutant de la bonne musique nous arrivons à notre première étape: la cascade de San Rafael.

 

Le parc est très humide. Nous nous enfonçons dans l'épaisse forêt pour descendre vers le lieu qui nous fait rêver. Une photo couleur en pleine page de notre guide nous a convaincu de ne pas louper cet endroit. 

A mesure que nos pas se rapprochent du mirador, nous entendons le bruit sourd de la chute d'eau. Elle semble immense car les sons sont des lourdes basses. C'est bien le cas! En arrivant le spectacle est saisissant: une vue en plongée sur un trou énorme en largeur et en profondeur dans lequel se jette une chute d'eau à très haut débit de 131m. Elle est la plus haute du pays. Les mouvements de l'eau qui gonfle en tombant sur les rochers est magnifique, cela créer des nuages de vapeur qui ajoutent du mystère et de la magie à la beauté de ce lieu. La végétation luxuriante encadre l'eau et les falaises. L'heure est à la contemplation de cette nature exceptionnelle. Bien reposés, nous repartons vers l'entrée du site émerveillés. 

 

Seconde étape: la "cascada magica" 

Nous faisons halte pour manger un morceau dans un village sans charme, construit récemment à la va-vite près d'un site d'exploitation de pétrole. Cette région de l'Amazonie fait la fortune du pays grâce à la richesse de son sous-sol. L'exploitation du pétrole fait vivre des villes entières installées sur la route entre Quito et l'Amazonie. Le plus gros du travail consiste à surveiller et à entretenir les alentours de l'oléoduc qui relit la source à la capitale. Nous devons longer la rivière, la traverser et marcher dans un petit bois pour découvrir la "cascade magique". Elle porte bien son nom car le site a encore une atmosphère très particulière. La cascade blanche termine sa chute dans d'énormes rochers noirs enfoncés dans le sol. La brume qui arrive en continu ajoute de l'épaisseur au spectacle.  

Les poses photos "minutes " nous exposent à la super humidité du nuage, nous sommes trempés!

 

Il est grand temps d'aller nous réchauffer. Ça tombe bien car les thermes de Papallacta sont notre prochaine étape. L'eau qui sort de terre est chauffée par les volcans des alentours. On court en grelottant vers les bassins vraiment très chauds. L'effet est instantané: bien être et détente garantie! On teste la formule d'alterner "bassin d'eau froide à en perdre sa virilité/bassin d'eau chaude à cuire comme un poulet". Ça donne un sacré coup de fouet: c'est très revigorant !

La nuit tombe et c'est dur de quitter nos nids bien chauds. La faim a raison de nous et la pause resto bouiboui est indispensable avant de reprendre la route vers Quito! 

La visibilité est très mauvaise sur le chemin du retour, c'est parfait car il y a pleins d'obstacles tombés sur la voie. Heureusement, David est un pilote hors pair et nous ramène sain et sauf à Quito!

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Mathilde (vendredi, 02 septembre 2016 07:38)

    Wonderful!!!
    Coup de coeur également pour cette mignonne petite formule : "bassin d'eau froide à en perdre sa virilité/bassin d'eau chaude à cuire comme un poulet". Ahahah!